11 07 2020 : Col des Posettes - Lac de Charmillon - 18.8 km   D+ 1162m  Altitude max 2450 m (*)

Nous sommes arrivés au chalet du Tour vers 10h00 le 11 juillet 2020.

Cette première randonnée d'un WEMA pas comme les autres commence également de manière inhabituelle.  Le chemin menant au bec de Lachat, objectif du jour, est inaccessible par suite d'un éboulement.
Il existe plusieurs chemins menant à ce sommet, mais la gardienne du refuge entretient soigneusement la confusion à propos de quels sentiers sont concernés par cet éboulement. Dans le doute nous préférons appliquer un plan B.
Sauf qu'avec mon optimisme de charbonnier, je n'ai évidemment pas prévu de plan B ...
Aussi, après un bref regard sur la carte, nous décidons de monter au col des Posettes.
Après nous verrons bien et puis il y a justement un chemin à 200 m du chalet qui semble partir dans cette direction.

C'est dans un léger brouillard et quelques averses de pluie fine que nous montons au col des Posettes, lequel est situé au nord du village du Tour. Pas question de contempler le paysage dans un panorama de nuages à 360°. Passé le col des Posettes, nous aimerions bien déjeuner. Mais aucun lieu ne parait avenant dans le froid, sous la pluie qui semble reprendre de plus en plus fort et herbes et rochers humides ne sont pas vraiment accueillants. Je commence à sentir plutôt mal cette randonnée, quand soudain nous nous avisons qu'il y a un refuge pas très loin. C'est ainsi que nous avons déjeuné bien au chaud au refuge du col de Balme, alors que l'averse dehors redoublait d'intensité.

Lorsque nous repartons, le soleil n'est pas encore au rendez-vous, mais l'on sent qu'il en a bien envie.
Nous nous dirigeons vers le lac de Charamillon qui a plus l'allure d'un marécage que d'un lac. Petit à petit nous découvrons des bribes de paysage. Enfin pour continuer le tour du Tour, nous prenons la direction du refuge Albert 1er, que nous suivons jusqu'au niveau du bec de Picheu. Il est maintenant temps de faire demi tour si nous voulons être à l'heure pour la bière.

Nous redescendons en direction des chalets de Charamillon, jusqu'au moment ou je remarque une magnifique arête herbeuse marquée d'un si beau sentier qu'il doit bien mener quelque part et paraît aboutir juste au dessus du chalet du Tour. Comme les choses semblent bien agencées ! En fait non. En fin d'arête, le chemin disparait et nous avons terminé sur une descente en croupe très raide, semi herbeuse, semi encombrée d'une végétation délirante que tout le monde a descendu sans se plaindre et dans la bonne humeur. Même pas sûr que les sangliers se seraient plu ici.

Nous avons enfin regagné le chalet vers 18h30.
A l'heure de la bière, un grand bruit a attiré notre attention. C'était l'éboulement qui reprenait dans un nuage de fumée ...

* Les données de  toutes les randonnées ont été aimablement relevées par Alain.


E T