13 07 2020 : Les Lacs 13.2 km  D+ 1220 m  Altitude max 2506 m

Objectif les lacs de Chéserys pour cette 3ème randonnée ... plus si nous persévérons.


Il est possible de partir directement du chalet du Tour, mais l'approche de la randonnée précédente ayant été quelque peu longue, nous nous avançons en minibus jusqu'au point de départ, peu en dessous du col des Montets.
Nous prenons la direction des lacs Chéserys. Il y a deux chemins possibles, l'un plus haut avec une vue plus développée arrive directement sur les lacs. L'autre sentier passe en dessous par l'aiguillette d'Argentière et est muni de quelques échelles. Il nous servira pour le retour.

Une montée agréable et une belle vue qui nous mènent tranquillement aux lacs. Nous quittons le GRP du tour du Mont Blanc afin de passer entre les lacs au prix d'un passage légèrement délicat puis continuons en direction du lac Blanc. Les paysages sont très beaux et dès l'instant où nous rejoignons le GRP, il y a du monde, beaucoup de monde.
La montée au refuge du lac Blanc, assez raide est munie d'une échelle et la queue s'allonge pour y accéder.

Nous arrivons au bord d'un lac qui a des allures de plage méditerranéenne, non au sens du paysage ; le lac Blanc (2350 m) est encore partiellement entouré de névés, mais au sens de la foule qui se dore au soleil sur ses bords. Quelques rares courageux (surtout courageuses, d'ailleurs) se baignent. Par un malencontreux oubli, je n'avais pas précisé le maillot de bain sur la liste du matériel et nous ne pouvons profiter de la fraîcheur de l'eau.

Nous déjeunons au bord du lac, nullement dérangés par l'affluence.

L'objectif terminal de la randonnée est un autre lac, quelque 150 m au dessus du lac Blanc, qui ne possède pas de nom sur la carte, mais qui est nommé sur une pancarte au niveau du refuge du lac Blanc : lac de la Persévérance. La montée est relativement rapide, jalonnée de  quelques névés et la vue mérite le déplacement. Ce lac est encore gelé. Face à nous un couloir qui doit donner accès à l'aiguille de la Persévérance. Nous n'avons pas persévéré jusque là et nous avons pris le chemin du retour, comme prévu, par les échelles. Il est moins pénible de descendre une échelle que de la monter.

Le sentier de retour a été ponctué de bouquetins pas farouches pour un sou, avec les arrêts photos qui conviennent.

Et quelques 200 m avant d'arriver au parking, quelques gouttes se sont mises à tomber.

Une rando sans histoire ... mais quelles paysages.

ET