Lieu : Massif du mont Blanc, refuge des cosmiques.
Date : samedi 27 et dimanche 28.
Activité : alpinisme sur glacier, neige et rocher.
Objectif pédagogique : autonomie sur tous les terrains en alpinisme
Participants : Agnès Pouzancre, Louis Courbois, Daniel Giribaldi, Laure Lagrave, Benjamin Offner, Tiphaine Bonnet
Premier jour :
La journée commence tôt pour arriver juste dans le bon timing à Chamonix. L’aventure commence au téléphérique de l’aiguille du midi où il faut veiller à arriver bien en avance pour prendre la benne un peu plus tard que prévu au milieu de la foule.
La marche d’approche est magique quand on prend le télé-féerique pour faire 2800 mètres en quelques dixaines de minutes.
On ne s’attarde pas, on traverse les couloirs touristiques pour s’équiper et plonger sur cette arête de neige peu technique mais vertiguneuse pour prendre pieds sur le glacier.
Nos trois cordées de deux nous permettent de prendre le lead à tour de rôle et ainsi travailler l’autonomie, quel plaisir !
La traversée du glacier est facile, la neige bouche et couvre toutes les creuvasses. Le dénivelé est quasi nul. On arrive donc au pied des pointes Lachenal. Le début est facile avec une belle arête en rocher et neige avant un rappel qui permet de rejoindre la partie plus interessante.
On y est, du rocher, de la neige, quelques pas dans le 4, mais à passer sur coinceurs avec les crampons aux pieds. Benjamin, Laure et Agnès passent en tête avec chacun leurs variantes.
Pendant l’ascencion la météo nous rappelle que nous sommes en montagne avec un petit grésil et quleques coups de tonnere pour ajouter un peu d’ambiance, au cas où la vue sur l’aiguille du midi et les cosmiques en face ne suffise pas.
Les séracs sous le mont blanc du Tacul nous toisent. Il est déjà l’heure de redescendre. La fatigue et l’horaire nous font rennoncer à l’arête à Lolo. Nous traversons donc le glacier pour remonter au refuge des Cosmiques. Enfin, nous y sommes dans ce refuge mytique.
Le soir, la fatigue se fait sentir, mais la bonne humeur est au rendez vous pour profiter du repas.
Deuxième jour :
Réveil difficile. La nuit à 3600 mètres a été courte pour certains, fatiguante pour d’autres.
L’altitude nous rappelle combien les hautes montagnes se méritent avec le risque du mal des montagnes.
Nous prenons le temps au petit déjeuner pour prendre nos décisions. Prudence est toujours le maitre mot en montagne, donc nous rentrons par le glacier jusqu’à l’aiguille du midi avec deux cordées de trois. Une fois arrivés dans les couloirs touristiques, l’acclimatation semble commencer à se faire et la forme revient.
Le temps de se poser en haut permet de profiter de la vue et de l’arrivée des alpinistes de l’arête des Cosmiques à la terrasse.
Il faudra revenir, plus en forme, mieux entraînés. Le plaisir c’est de la frustration délivrée.
La descente en téléphérique est encore plus facile que la montée. La foule est moins dense. Mais le regard qui se porte sur ces rochers est différent. Une expérience de plus, des envies de courses plein la tête.
Arrive enfin la difficulté ultime... Trouver un bar à Chamonix ! Nous parcourons les rues piétonnes sans trouver notre bonheur. On s’arrête finalement dans un bistro sur la route pour s’offrir un vrai repas très agréable.
